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La ville intelligente au cœur des enjeux sociétaux

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Des petites aux grandes agglomérations, le paysage urbain évolue faisant place aux smart cities, ou villes intelligentes. Une mutation sans précédent qui affecte :  les infrastructures (transports, capteurs…), les espaces publics, la gestion des ressources (eau, déchets…) et le service à la personne. Les porteurs de projets sont divers et variés. On retrouve des entreprises, des associations ou des groupements de recherche. Par ailleurs, il est impossible d’imaginer l’absence des collectivités locales. Que cela passe par un simple soutien ou en tant qu’acteur à part entière. Un véritable engouement autour de ce phénomène prend forme. Nous retrouvons également des espaces urbains qui font office de laboratoire à ciel ouvert afin d’imaginer la ville de demain. L’Urban Lab, la filiale de l’agence de l’innovation de Paris, Paris & Co, qui a déjà à son actif 200 expérimentations, a lancé la 17e édition des Grands Prix de l’Innovation. Cette compétition est organisée en 5 catégories : e-santé, énergie et mobilité, expérience client réinventée, urbain mobile et connecté et enfin moonshot 2040 dont les principales actions concernent la décarbonisation de la ville. Les lauréat perçoivent une dotation de 12.000 € ainsi qu’une place dans l’un des incubateurs de Paris&Co. Les candidats peuvent être des entreprises, des associations ou encore des équipes de recherches. En guise d’exemple, les détendeurs du prix urbain mobile et connecté 2017 ont développé une application afin de rendre la ville accessible à tous. Avec pour objectif de restituer leur autonomie aux personnes à mobilité réduite lors de leurs déplacements. L’application donne accès entre autres à la localisation des stationnements GIC-GIG. Et permet également de bénéficier d’une prise en charge pour faire son plein d’essence. Les candidatures de tous les projets pour la ville de demain sont étudiées et les résultats seront communiqués le 11 décembre 2018. Les lauréats pourront tester leurs projets  en grandeur nature pendant six mois. Voiture volante, tour du monde en quelques heures, valises connectées et autonomes, aspirateur de pollution. Mais ce n’est pas tout : vêtements sans tissu, solutions zéro déchets. Ainsi les Grands Prix de l’Innovation le revendique, il n’y a pas de limite.

Le contexte et les enjeux rencontrées par les villes intelligentes

Le mouvement autour de la smart city ou encore ville durable trouve son origine par les maux que subissent les villes. En 2050, la Terre devrait compter 10 milliards d’habitants contre 7,5 en 2018. Une augmentation de la population supérieure à 30% en une trentaine d’année qui va engendrer une concentration critique d’individus. Aujourd’hui, 50% habitent en ville contre 13% au début du XXe siècle. En 2017, les villes consomment 75% de l’énergie mondiale bien qu’elle n’occupe que 2% de la surface terrestre. Le 1er août 2018, Jour du dépassement, nous avons dépensé l’ensemble des ressources que la Terre peut régénérer en une année. Les villes, à elles seules génèrent plus de 70% de l’ensemble du dioxyde de carbone mondiale. L’ensemble de ces indicateurs sont des clignotants qui nous alertent quant à ces maux. La transformation des villes par les technologies peut elle désactiver ces clignotants ? Les aspects financier, technologiques ainsi que la protection de la vie privée sont ils des freins à ces mutations ? Pour aller plus loin, découvrez notre article sur les bâtiments connectés.

La smart city ou encore ville intelligente et durable, qu’est ce que c’est ?

En octobre 2015, la Commission d’études 5 de l’UIT-T (Union internationale des télécommunications) a approuvé la définition du terme “ville intelligente et durable”, qui se lit comme suit : “Une ville intelligente et durable est une ville novatrice qui utilise les technologies de l’information et de la communication (TIC) et d’autres moyens pour améliorer la qualité de vie, l’efficacité de la gestion urbaine et des services urbains ainsi que la compétitivité tout en respectant les besoins des générations actuelles et futures…”   Smart city   Pour répondre aux missions des collectivités, on retrouve quatre principales technologies qui peuvent composer la ville intelligente. La data, l’intelligence artificielle, l’IoT et la robotique. Ces dernières peuvent s’associer pour répondre à un besoin. Les axes principaux que ces technologies peuvent couvrir afin de permettre cette mutation sont le traitement des déchets, la mobilité intelligente et la gestion des infrastructures.

Le traitement des déchets

 Il représente l’un des fers de lance de la gestion des ressources de la ville. Il évolue d’une gestion linéaire à une gestion circulaire favorable aux recyclages et à la valorisation énergétique. Désormais la collecte peut bénéficier de l’optimisation des tournées avec l’indicateur du taux de remplissage ou encore de l’arrivée des camions autonomes. Le tri télé opéré et le tri séquentiel auto-adaptatif (TS2A) permettent optimiser l’identification et la séparation des déchets. Enfin, la transformation et le réemploi bénéficient de nouvelles marketplace qui permettent d’accélérer la commercialisation des déchets valorisés. Les nouvelles technologies prennent le pas sur des pratiques qui ne sont plus optimales.

La mobilité intelligente ou smart mobility 

Ce sujet est également au cœur de cette mutation. La décongestion des grands axes, les émissions de C02, les nuisances sonores, la sécurité… sont autant de raisons qui poussent aux changements. Afin d’y parvenir, il est nécessaire de récolter davantage de données afin de permettre des prises de décisions rapides. De nombreuses applications ont passé les phases de test ! Le smart parking pour connaître la disponibilité des zones de stationnements et limiter le temps de recherche et donc l’émission de C02. Des entreprises se sont également développées afin de créer ce que l’on appelle la signalisation intelligente. C’est le cas de la compagnie Surtrac (Intelligent Traffic Signal Control) qui analyse en temps réel trafic. Cette solution combine l’utilisation des capteurs et l’IA afin d’adapter la signalisation des feux au trafic.   Smart Mobility  

La gestion des infrastructures 

La majorité de la population mondiale est concentrée dans les villes. La gestion des infrastructures est un dilemme permanent. L’éclairage public traditionnel fait place à de nouveaux modes de fonctionnement. On retrouve par exemple l’invention de Kawantech. Le lampadaire du nom de Kara analyse les masses lumineuses. Il distingue les variations de luminosité avec précision. Ainsi, il est capable de reconnaître les objets en mouvement et s’adapte à eux. Ainsi, il s’illumine à mesure que l’on chemine puis s’éteint pour ne pas gaspiller de l’électricité. Dès lors que personne ne traverse sa zone d’éclairage, le lampadaire s’éteint. Cela permet de réduire la facture d’énergie des collectivités significativement.    Kara
Source : http://www.kawantech.com/fr/
  Plusieurs études sont en cours pour améliorer la gestion des infrastructures. L’université néerlandaise de Delft planche depuis quelques années sur une solution de route intelligente. Le bitume contiendrait des fibres d’acier conductrices et des bactéries qui permettraient aux routes de se réparer elles-mêmes des dégâts subis mais aussi d’alimenter les véhicules électriques. Ce projet est futuriste mais annonce le virage que pourrait prendre la smart city. Outre les routes et les lampadaires électriques, nous retrouvons évidemment les bâtiments intelligents. Demain, ces derniers pourront piloter leurs consommations d’énergie tout en étant auto-suffisants grâce au NTIC et à la production locale d’énergie.     
Smart infrastructureNanjing Vertical ForestOutre la réduction de la consommation, cette tour permettait d’améliorer la qualité de l’air en produisant 60 kilos d’oxygène par jour.
La gestion des infrastructures a pour but d’améliorer la gestion de l’énergie, réduire l’impact environnemental, améliorer le confort et la sécurité tout en maîtrisant ses coûts.

Pas de smart city sans investissements importants et accroissement de la donnée.

Bien que promettant la réduction de l’empreinte environnementale, la réduction des coûts ou encore une amélioration de la sécurité, les smart cities ne sont pas sans risques. Pour parvenir à cela, les villes ou entreprises utilisent les données de ces citoyens. Les compteurs Linky en sont le parfait exemple. Le 12 septembre dernier, le tribunal administratif de Toulouse a proclamé que les habitants de la commune de Blagnac (Haute-Garonne), auront le choix de refuser (ou non) un compteur Linky chez eux. Pour rappel, les compteurs Linky transmettent des données de consommation et reçoivent des ordres à distance. La CNIL en janvier 2013 avait déclaré que le déploiement de ces compteurs communicants n’était « pas sans risque au regard de la vie privée ». En effet, le danger tient à la précision du relevé d’activité. Ces données permettent de constater les horaires habituelles d’absence des usagers à leurs domiciles. Il est donc facile d’imaginer ce que l’on peut faire avec ces informations. L’augmentation des capteurs et caméras suscitent également l’inquiétude de certains habitants.  Cela sous entend une certaine intrusion dans la vie privée. “Il est facile d’imaginer les dérives. La police municipale du Cannet s’est équipée de caméras parlantes capables de détecter si un passant promène son chien sans laisse pour le rappeler à l’ordre. Un dispositif controversé perçu comme une sorte d’espionnage permanent”, constate une étude menée par une agence de conseil en innovation Joshfire. En outre, un collectif d’action baptisé « too smart city », a mis en lumière certaines technologies. Des avancées qui ne contribuent pas au bien être des citoyens. La vidéo réalisée met en avant les freins que l’on peut rencontrer avec ce mouvement des “too” smart cities. Enfin, pour développer des collectivités en smart city, de nombreux acteurs interagissent. La ville, les architectes et urbanistes, les fournisseurs de services, les opérateurs de transport et nous en passons. Parmi ces acteurs traditionnels, de nouveaux acteurs prennent positions dans la construction de la ville intelligente de demain. On pense par aux spécialistes des NTIC par exemple. Il faut donc repenser la gouvernance afin de permettre une coopération optimale.
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