Au mois de mai dernier, le monde connaissait une cyberattaque de grande ampleur, opérée par le ransomware WannaCry qui a bloqué plus de 200 000 PCs. Ainsi, les ordinateurs infectés recevaient un message de demande de rançon. Ils ne pouvaient les récupérer qu’en payant un certain montant en bitcoins.
Un mois plus tard, une deuxième prise d’otage numérique encore plus dévastatrice, a touché plus de 2 millions de serveurs dans le monde. Le ransomware NotPetya avait réussi à s’infiltrer grâce une faille du système d’exploitation Windows, spécifiquement sur les ordinateurs qui n’avaient pas fait leur mise à jour. De grands groupes ont subi ces attaques, notamment en France tels que la SNCF, Saint-Gobain, Nivea etc…
Là où les industriels pensent numérique, où les objets connectés se démocratisent. Le Big Data se diffuse à puissance grand V, les entreprises se doivent alors de réagir rapidement à cette problématique.
La Cybersécurité est aujourd’hui le talon d’Achille des entreprises. Les cyberattaques se multiplient, mettant en danger les entreprises et les consommateurs qui leur font confiance. Si aujourd’hui on peut observer une augmentation importante du Big Data avec l’ouverture des Clouds, des interconnexions et des objets connectés, la cybersécurité représente un gage de sécurité pour ces nouvelles innovations. Le niveau de défense des entreprises déterminera finalement la pérennité de leurs technologies ainsi que la confiance de leurs consommateurs. Cette problématique représente ainsi aujourd’hui un réel blocage à la transition numérique.
Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), est prévu pour le 25 mai 2018. Il impose à chaque entreprise présente en Europe de prendre les mesures appropriées pour prévenir toute fuite. Du côté des entreprises, une majorité d’entre elles prennent le sujet très au sérieux et font de plus en plus appel à des spécialistes de la cybersécurité. Néanmoins, la pénurie de main d’oeuvre se fait sentir dans le domaine, on se rapproche quasiment du plein emploi. Le Center of Cyber Safety and Education, prévoit environ 1,8 millions de postes à pourvoir d’ici 2022 dans le monde.
Pour aller encore plus loin, découvrez notre article sur le lien entre intelligence artificielle et sécurité.
Se prémunir des cyberattaques :
Des solutions existent pour se prémunir des cyberattaques, et sont données par le Code d’Hygiène Informatique de l’Agence Nationale de la Sécurité et des Systèmes d’Informations. Nous vous avons fait une sélection de certaines d’entre elles :
- Faire ses mises à jours : les mises à jour non réalisées ont été une porte d’entrée du virus WannaCry,
- Investir dans des formations de préventions aux risques de menaces,
- Faire un inventaire des données à protéger : propriétés intellectuelles, savoir-faire, données personnelles etc. L’objectif est de savoir où se situent ces données et qui a réellement la main sur ces dernières,
- Chiffrer ses données,
- Segmenter son réseau afin d’éviter les propagations.
Ces solutions ne sont certainement pas suffisantes pour arrêter les hackers malveillants qui ne manquent pas d’ingéniosité. C’est pourquoi des solutions d’envergure doivent être déployées comme avoir recours au cloud computing, une architecture informatique qui permet d’externaliser toute l’infrastructure, les applications et données dans un centre d’hébergement externe administré par l’entreprise ou un prestataire.
Cybersécurité : Le coin des affaires :
Afin d’éviter de nouvelles attaques comme celles des virus NotPetya et WannaCry, Microsoft a décidé de se fier aux israéliens, connus pour être des spécialistes en terme de cybersécurité. Aussi en 2017, Microsoft acquiert Hewadite pour 100 millions de dollars qui utilise l’intelligence artificielle pour protéger les réseaux. Ainsi que Cloudyn, une plateforme qui permet d’automatiser le suivi des coûts des services cloud. Microsoft se dit ainsi prêt à investir 1 milliard de dollars par an dans la cybersécurité.
N’hésitez pas à lire notre article sur l’intelligence artificielle, une révolution en marche
