Objets connectés, intelligence artificielle, réalité augmentée… Ces innovations qui arrivent à se placer aujourd’hui au cœur des enjeux de développement des entreprises, feront notre monde de demain. Très technique, et un peu flou, c’est dans ce cadre que vient se poser la question de la sécurité au sens large. Comment réussir à appréhender cette notion ?
“ll y a une vraie opportunité de construire une infrastructure de sécurité mondiale” – Mark Zuckerberg, Construire une communauté mondiale.
La data, une nouvelle dimension pour la sécurité
L’IoT continue de se développer à vitesse grand V et commence à envahir notre espace. A la maison, au bureau, dans votre voiture, c’est une nouvelle forme de communauté autonome qui est en train de se créer autour de l’internet. Certains experts en la matière estiment que dans 5 ans, plus de 50 milliards d’objets seront connectés à internet, et interfacés entre eux. Imaginés pour faciliter notre quotidien, ils sont capables de stocker et d’échanger des données sur nos usages entre eux.
Nous assistons à l’émergence d’une nouvelle forme de communication qui bypasse totalement nos formes de communication traditionnelles comme la téléphonie, ou internet avec l’intervention humaine. Ainsi il se pose la question de la sécurité de ces données. Consciente du phénomène, les entreprises utilisent des techniques de cryptage de données avancées pour garantir une confidentialité sans faille. A un niveau plus conséquent, les enjeux résident aujourd’hui dans la sécurité. Portant sur l’installation de ce type de technologies à un niveau plus massif. Par exemple, plusieurs chercheurs du Weizmann Institute of Science se sont attachés à imaginer ce que pourrait engendrer le piratage d’un système IoT qui concernerait l’éclairage avec des ampoules connectées de type ZigBee Light dans une ville comme Paris, et à en prévoir une solution permettant de contourner le problème.
Bien au delà de l’imagination d’une attaque Ddos de ce type, certaines sont bien réelles. Comme par exemple celle vécue par OVH en septembre dernier, causée par un grand nombre de caméras connectées trop peu sécurisées. Ainsi qualifiée comme sans précédent, cette attaque a permis de replacer le sujet de la sécurité des objets connectés au coeur des priorités.
En raison du grand potentiel de l’intelligence artificielle, il est important de se demander comment en recueillir les fruits en évitant les pièges potentiels.
La sécurité de l’Homme impactée par l’IA
L’intelligence artificielle réside dans le fait qu’un robot puisse exécuter des actions sans qu’il y ait forcément une intervention humaine. Le secteur de l’automobile a recourt à l’IA. Mais quelles sont les différences entre voiture autonome, autopilote, ou encore assistance à la conduite ? La différence est l’autonomie ! Alors que la voiture autonome peut se passer totalement d’intervention humaine (comme la Google Car par exemple). L’autopilote et l’assistance à la conduite nécessite la présence d’un conducteur à des degrés différents. Pour clarifier tout cela, SAE International, organisation américaine qui réunit des scientifiques, des ingénieurs et des professionnels de la motorisation, a proposé une grille pour comprendre l’autonomie d’un véhicule allant de 0 à 5 (le niveau 5 étant un niveau d’autonomie total). Souvent médiatisée sur ces problématique, Tesla se situe au niveau d’autonomie conditionnelle (c’est-à-dire niveau 3) avec son autopilote. Ce niveau indique que le conducteur doit être capable de reprendre le contrôle du véhicule à tout moment. La sécurité reste donc monitorée pour l’instant par l’homme. Qui continue de garder la main sur le fonctionnement global de son véhicule et peut intervenir quand bon lui semble.
Ce n’est qu’à partir du niveau 4 que la SEA estime que même si le conducteur est inconscient, le véhicule doit pouvoir continuer à conduire en toute autonomie en toute sécurité. Tesla travaille sur la voiture 100% autonome, affaire à suivre !
“Il ne faut pas mélanger les robots et l’intelligence artificielle” – Emmanuel Mogenet, Google.
L’intérêt de l’IA dans le domaine de la sécurité
Alors que l’intelligence artificielle peut être vue comme un frein à la sécurité dans certains domaines. Elle peut en revanche, dans d’autres, devenir une alliée de poids. Par exemple, la reconnaissance automatique est désormais bien établie pour la détection des fraudes. Des développements sont encore en cours pour créer de nouveaux algorithmes. Ceux-ci identifieront les menaces et failles que même les cerveaux humains et les mécanismes de sécurité traditionnels échouent à reconnaitre. Pour les entreprises, protéger ses données de cyberattaques devient un enjeu majeur. Ainsi la mise en place de l’auto apprentissage apparaît comme étant la réponse idéale aux défis du traitement des cyber-attaques. En somme, l’intelligence artificielle va permettre aux organisations de réagir de façon dynamique aux cyberattaques grâce à l’auto-apprentissage.
Pour aller plus loin, découvrez notre article sur la révolution de l’intelligence artificielle ou sur l’informatique affective.
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